Lorsqu’on aborde la question de développement de la télémédecine, la grande majorité des analyses réalisées ont pour objet de recherche les structures publiques et, en même temps, leur capacité à intégrer ces applications dans leurs processus. Ça existeCependant, une proportion importante des services de santé livré dans sphère privée. Pour analyser le lien entre ce monde et la télémédecine, l’Observatoire Santé, Bien-être et Résilience de la Fondation Bruno Visentini, en collaboration avec l’Institut Supérieur de la Santé et la caisse complémentaire santé Fasdac, a créé le premier “Enquête nationale sur la télémédecine en milieu privé ambulatoire».
Nous sommes très heureux d’avoir mené des recherches aussi pionnières qui mettent en lumière l’état actuel de la télémédecine dans le secteur privé de la santé. Ces résultats ont été obtenus grâce à la synergie public-privé activée par l’Observatoire, qui a pu compter sur la supervision scientifique de l’Istituto Superiore di Sanità et le soutien de la caisse complémentaire de santé Fasdac.” – Duilio Carusicoordinateur de l’Observatoire et professeur adjoint à la Luiss Business School
La présentation de ce document, qui a eu lieu le 12 octobre au siège de l’Université Luiss de Rome, met en lumière un panorama largement inattendu. Confiance dans la télémédecine par ceux qui travaillent dans des établissements ambulatoires privés, s’avère être très faible. Cela se retrouve aussi bien au niveau de la direction, où le niveau de confiance est de 40 %, que, plus encore, au niveau des agents de santé, où le niveau de confiance est égal à 27 %.
Ces dernières années, le système de santé italien a traversé une période où se mêlent de grandes difficultés, des opportunités historiques, des limitations de longue date et des problèmes critiques du système. Les technologies numériques font sans aucun doute partie des opportunités pour améliorer les soins et optimiser les ressources. Cette recherche montre les aspects qui doivent être abordés et l’ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés également au niveau législatif. ” – Honorable Simona LoizzoPrésident de l’Intergroupe parlementaire sur la santé numérique et les thérapies numériques
Les principaux obstacles au développement de la télémédecine
L’investigationque pour la première fois analysé la relation entre les opérateurs privés et la télémédecine, a été réalisée dans plus de 300 établissements de santé privés répartis dans tout le pays. 58% des établissements déclarent ne pas utiliser de solutions de télémédecine et ne sont pas intéressés à proposer ce service dans un avenir proche, contre 13% qui déclarent utiliser la télémédecine et comptent continuer à développer leur offre.
Parmi les principales causes identifiés comme obstacles au développement de la télémédecine sont apparus :
- « complexité organisationnelle », déclarée dans 24 % des cas ;
- le « manque de volonté ou de collaboration du personnel de santé » déclaré par 15% ;
- le « coût en termes économiques » à 9 %.
Si vous concentrez votre attention sur seulement les grandes structures qui fournissent plus de 50 000 services ambulatoires par an, le « coût en termes économiques » devient le problème le plus important, aux côtés de la « complexité dans l’application de la législation RGPD », tous deux enregistrés à 17 %.
Enfin, les centres ont déclaré avoir constaté une « méfiance envers la Télémédecine » chez leurs patients dans 27% des cas, renforcée par le problème de « manque de connaissance des technologies de l’information » que les centres avaient constaté chez leurs patients dans 23 % des cas. . cas. .
Cette recherche est très importante à plusieurs égards. Pour la première fois, nous étudions la télémédecine dans les soins de santé privés. On commence à comprendre le niveau de maturité technique et organisationnelle dans la création de services privés. Nous avons exploré méthodiquement la propension et la confiance des professionnels privés dans la mise en œuvre de la télémédecine réalisée dans le respect des normes nationales. Autant de connaissances que nous devrons développer pour favoriser le changement de manière partagée.” – Francesco GabbrielliDirecteur du CNT-ISS