Ennemie fidèle de toute femme, la cystite attaque plus facilement durant l’été : grâce aux bains fréquents à la plage ou à la piscine, aux changements alimentaires et à certaines mauvaises habitudes, elle touche environ une femme sur deux. Voyons ensemble quelques conseils pour vous défendre et prévenir ces désagréments.
Qu’est-ce que la cystite ?
La cystite est une infection des voies urinaires due à certains germes qui se manifeste par :
- douleur intime ou brûlure en urinant
- besoin d’uriner plus fréquemment que d’habitude
- Urine foncée et opaque, avec une forte odeur et dans certains cas avec des traces de sang.
- douleur dans le bas du dos, au niveau des reins
- Sensation générale d’inconfort.
Les causes peuvent être multiples : bactéries, constipation, mauvaises habitudes, stress, relations sexuelles.
Même des situations extérieures, comme par exemple l’eau de piscine ou de mer, où peuvent s’accumuler des micro-organismes capables de provoquer des infections, peuvent être dues à une cystite.
De plus, en été, l’augmentation de l’humidité, la chaleur et la déshydratation réduisent la production d’urine et par conséquent sa capacité à éliminer les germes des voies urinaires est perdue. Comme évoqué plus haut, la constipation provoquée par le changement d’habitudes y contribue également : la stagnation des selles entraîne un risque accru de contamination des voies urinaires par des bactéries intestinales responsables de cystites, comme la fameuse Escherichia coli.
Il processus inflammatoire L’atteinte de la vessie peut être aiguë, subaiguë ou chronique.
En fait, l’infection peut se résoudre d’elle-même après un seul épisode ou, surtout lorsqu’elle est négligée, récidiver et devenir chronique.
Dans ce deuxième cas, le processus infectieux peut se propager dangereusement aux voies génitales ou aux voies urinaires supérieures, il est donc toujours judicieux de consulter un médecin et de traiter rapidement les premiers symptômes.
Prévention et comportement correct.
Changer ses habitudes de vie et observer certaines précautions sont des étapes essentielles pour réduire les récidives de cystites et les prévenir.
Boire au moins 2 litres d’eau par jour permet de rester hydraté et facilite l’élimination des bactéries qui autrement stagneraient dans la vessie et proliféreraient. Les boissons idéales sont l’eau, mais évitez le thé, le vin blanc, qui irrite les parois de la vessie, ainsi que les boissons sucrées car elles modifient le pH urinaire, favorisant la croissance bactérienne.
Un autre conseil très important est de porter des vêtements confortables et amples, en coton ou en autres fibres naturelles : ces tissus respirants éloignent la transpiration et l’humidité de vos parties intimes. L’utilisation de protège-slips, de coupes menstruelles, de diaphragmes ou de spermicides est interdite si nous sommes sujets à des cystites et/ou vaginites récurrentes puisqu’ils altèrent le pH vaginal, favorisant la prolifération bactérienne.
En effet, le manque de transpiration à travers les vêtements facilite certains types d’infections, notamment vaginales.
Dans certaines circonstances, les infections vaginales sont liées à la cystite. En fait, nous ne pouvons souvent pas distinguer quand le trouble est causé par une infection vaginale et quand il s’agit d’une cystite, c’est-à-dire d’une infection de la vessie, car l’une déclenche l’autre.
Toujours changer de maillot de bain après la baignade (à la mer ou à la piscine) reste un « conseil de grand-mère » toujours valable : l’humidité et rester sale avec du sable augmente la prolifération bactérienne ; En fait, rappelez-vous que même le sable lui-même peut être un réceptacle à germes.
Cela ne doit pas se traduire par une utilisation spasmodique de savons désinfectants : pour la zone intime il est toujours bon d’utiliser des produits délicats afin de ne pas altérer le pH et donc la barrière cutanée.
Le dernier conseil est le suivant : Ne changez pas vos habitudes alimentaires pendant les vacances : pensez à intégrer des fibres dans votre alimentation en augmentant votre consommation de fruits et légumes pour éviter la constipation.
Prévention et complémentation : les bons actifs pour lutter contre la cystite
Il est essentiel de garder à l’esprit que, notamment lorsque les symptômes sont présents de manière significative, il est important de réaliser une analyse d’urine et une culture d’urine pour identifier le germe en cause : les analyses en laboratoire mettent en évidence la présence d’un processus infectieux d’origine bactérienne. présence de plus de 10 000 colonies par ml de bactéries ; Il est indispensable de consulter rapidement votre médecin pour établir le traitement pharmacologique le plus approprié en fonction de la bactérie identifiée grâce à ce test.
Dans la phase aiguë, associée à l’utilisation d’anti-inflammatoires, l’antibiothérapie est généralement celle généralement recommandée par les médecins pour éradiquer le germe en cause, mais elle se caractérise par certains effets secondaires, dont de possibles rechutes fréquentes : chez certains sujets particulièrement prédisposés, l’utilisation d’un type d’antibiotique contre une bactérie peut stimuler la prolifération d’une population bactérienne alternative ; Pour cette raison, il est souvent recommandé d’effectuer un test d’urine de suivi dix jours après la fin du traitement antibiotique.
En ce sens, les compléments alimentaires qui contiennent des substances telles que des extraits de canneberge aux propriétés anti-infectieuses et du D-mannose, qui rendent difficile l’adhésion des bactéries aux voies urinaires, favorisant leur élimination avec l’urine, sont de plus en plus répandus et efficaces.
Le D-mannose est un sucre simple souvent extrait du bois de bouleau. Sa formule complexe en polymère empêche son absorption par notre organisme, sans interférer avec la glycémie. Il est suggéré de le prendre à jeun, après avoir vidé la vessie, en évitant de manger ou de boire pendant au moins une heure après la prise. Une fois l’heure passée, on commence à en boire tout au long de la journée pour aider à éliminer les bactéries des voies urinaires.
Parmi les traitements naturels visant à prévenir le problème, les extraits de baies de canneberge (Vaccinium macrocarpon) ou de canneberge sont sans aucun doute parmi les plus répandus, notamment dans les épisodes récurrents de cystite, c’est-à-dire ceux qui se répètent à intervalles fréquents.
L’utilisation de ces extraits est justifiée par la capacité de leurs principes actifs (proanthocyanidines de type A ou PAC) à exercer non seulement une activité anti-inflammatoire, utile dans le traitement des symptômes gênants, mais aussi à prévenir les bactéries responsables de l’infection, normalement du type Escherichia coli, pour adhérer aux surfaces qui tapissent l’intérieur des voies urinaires, favorisant une élimination plus rapide.
Dans ces cas, une action visant le bien-être intestinal devient également essentielle. Il est utile de prendre, en plus des extraits de Cranberry et de D-Mannose, des ferments lactiques vivants qui contribuent à la restauration de flore bactérienneQu’est-ce que la flore bactérienne ? La flore bactérienne est un éco… dans l’intestin.
En effet, les meilleurs produits du marché contiennent à la fois des extraits naturels qui combattent les infections urinaires et probiotiquesQue sont les probiotiques ? Les bactéries qui forment la flore… qui contribuent au rétablissement de l’équilibre intestinal.
En conclusion, nous avons compris à quel point le bien-être de nos voies urinaires dépend de nombreux facteurs : notre stratégie défensive aura donc pour objectif de corriger de mauvaises habitudes de vie et de favoriser une hygiène de vie saine qui rétablisse l’équilibre de notre corps, notamment en agissant sur le intestin.