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Paralysie cérébrale infantile (infirmité motrice cérébrale)

infirmité motrice cerable enfant

C’est la cause la plus fréquente de déficience intellectuelle et motrice à l’âge de développement. Il faut planifier dès le départ un projet de rééducation personnalisé sur lequel il est nécessaire et utile d’intervenir pour améliorer le profil de santé 

Qu’est-ce que c’est ?

La paralysie cérébrale infantile (PC) est définie comme un groupe de troubles du développement du mouvement et de la posture qui entraînent une limitation de l’activité .

Les troubles moteurs s’accompagnent souvent de troubles de la sensibilité, de la perception, de l’intelligence, de la communication, du comportement, ainsi que d’épilepsie et de troubles musculo-squelettiques secondaires qui relèvent actuellement pleinement de la définition même de la paralysie cérébrale et de celle faisant partie du traitement intégré.

Quelles en sont les causes ?

La paralysie cérébrale infantile peut résulter de nombreuses causes qui altèrent ou endommagent le cerveau et en particulier les zones qui contrôlent le mouvement (fonction motrice) :

  • Infections maternelles pendant la grossesse ( toxoplasmose , rubéole , cytomégalovirus , virus de l’herpès );
  • Hypertension pendant la grossesse (gestose) qui implique le placenta et peut nuire à l’enfant à naître ;
  • Anomalies du placenta et du funicule pouvant entraîner l’asphyxie du fœtus ;
  • Maladies de la coagulation pouvant entraîner une hémorragie cérébrale du fœtus ;
  • Carence en vitamines, en particulier en vitamine B12 ;
  • Usage de drogues pendant la grossesse ;
  • Maladies génétiques ;
  • Lésions cérébrales pendant le travail, l’accouchement ou immédiatement après en raison d’une prématurité grave ;
  • Mauvaise alimentation en oxygène du cerveau ( anoxie cérébrale ) ;
  • Dépôt de bilirubine en cas d’ictère sévère (ictère nucléaire );
  • Hémorragie cérébrale ;
  • Septicémie néonatale .

Les symptômes

Les manifestations de la paralysie cérébrale infantile sont nombreuses et très variables d’un enfant à l’autre.
Certains enfants souffrent de faiblesse musculaire et ont de la difficulté à contrôler leurs mouvements.

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Chez d’autres enfants, la spasticité des muscles des bras ou des jambes prévaut.
Les enfants atteints de paralysie cérébrale infantile peuvent avoir :

  • Hypotonie musculaire , c’est-à-dire diminution du tonus des muscles faibles et flasques ;
  • Spasticité musculaire pouvant impliquer les jambes (paraplégie) ou les jambes et les bras (quadriplégie) elle peut aussi toucher la moitié du corps (hémiplégie) avec paralysie, par exemple, du bras et de la jambe ;
  • Démarche difficile qui se situe généralement sur la pointe des orteils ;
  • Mouvements et tremblements involontaires
  • Ataxie , c’est-à-dire difficulté à coordonner les mouvements avec une démarche incertaine, difficulté à maintenir une position droite et à maintenir le sens de la marche ;
  • Dysphagie , difficulté à avaler avec mastication difficile et salivation excessive ;
  • Problèmes de vision , d’ ouïe et d’élocution ;
  • Retard du développement psychomoteur (premiers pas, premiers mots…), troubles mentaux et difficultés d’apprentissage ;
  • Incontinence urinaire .

Diagnostique de l’IMC

Les manifestations de la paralysie cérébrale infantile sont nombreuses et très variables d’un enfant à l’autre.
Certains enfants souffrent de faiblesse musculaire et ont de la difficulté à contrôler leurs mouvements.

Chez d’autres enfants, la spasticité des muscles des bras ou des jambes prévaut.
Les enfants atteints de paralysie cérébrale infantile peuvent avoir :

  • Hypotonie musculaire , c’est-à-dire diminution du tonus des muscles faibles et flasques ;
  • Spasticité musculaire pouvant impliquer les jambes (paraplégie) ou les jambes et les bras (quadriplégie) elle peut aussi toucher la moitié du corps (hémiplégie) avec paralysie, par exemple, du bras et de la jambe ;
  • Démarche difficile qui se situe généralement sur la pointe des orteils ;
  • Mouvements et tremblements involontaires
  • Ataxie , c’est-à-dire difficulté à coordonner les mouvements avec une démarche incertaine, difficulté à maintenir une position droite et à maintenir le sens de la marche ;
  • Dysphagie , difficulté à avaler avec mastication difficile et salivation excessive ;
  • Problèmes de vision , d’ ouïe et d’élocution ;
  • Retard du développement psychomoteur (premiers pas, premiers mots…), troubles mentaux et difficultés d’apprentissage ;
  • Incontinence urinaire .
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Le traitement et les solutions pour l’infirmité motrice cérébrale

La paralysie cérébrale infantile comprend des sujets avec des symptômes et des antécédents cliniques différents et nécessite donc des traitements différents et personnalisés dès le début.
Étant une condition qui affecte l’enfant en développement, elle nécessite un traitement précoce avec des vérifications périodiques des résultats des soins pour permettre des changements dans la réponse de l’enfant.

La paralysie cérébrale infantile nécessite donc une prise en charge qui implique aussi directement la famille et tous les opérateurs participant à la rééducation : neurologues, neurochirurgiens, orthopédistes, physiatres, ophtalmologistes, dentistes, rééducateurs (kinésithérapeutes, orthophonistes, audiologistes…).

Le premier traitement se définit comme la  prise en charge , soit la définition d’une intervention technique, aussi large et adéquate que possible, qui accompagne le patient tout au long de sa vie, dans le but de favoriser un développement adaptatif, interactif et réciproque avec sa communauté et ses environnement. 

Par conséquent, la prise en charge de la paralysie cérébrale infantile va au-delà des interventions spécifiques mais s’inscrit dans un cadre d’interventions qui nécessite une approche multidimensionnelle dans laquelle le rôle spécifique de la réadaptation clinique doit s’intégrer aux domaines socio-assistance et éducatif. 

Les ressources du processus de prise en charge sont : la famille , le réseau de services , le réseau parental , le réseau amical , le réseau bénévole . Une prise en charge plus rapide est souhaitable. 

La prise en charge passe par la planification du projet de réhabilitation qui accompagne l’enfant dès son accueil. Cette planification repose sur le diagnostic fonctionnel ou sur l’examen de l’ensemble des fonctions et/ou dysfonctionnements de l’enfant et sur les ressources spontanément déployées par le sujet. Envisager une évaluation faisant référence à la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF).

L’objectif du projet est d’augmenter ses capacités résiduelles. 

La paralysie cérébrale infantile étant un mode de fonctionnement différent de l’ensemble du système nerveux avant que le développement de l’enfant ne soit achevé, la prise en charge rééducative, aussi précoce soit-elle, doit être personnalisée (car différente pour chaque type de lésion) et intégrée (psychomotrice, orthophonie, physiothérapie, ergothérapie, orthèse (dispositifs de soutien), pharmacologique, chirurgicale).

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On sait qu’un organe endommagé (le système nerveux central) soumis à un certain type de réhabilitation tend à se réorganiser plus facilement, mieux et en moins de temps.

Le traitement non chirurgical de la paralysie cérébrale infantile repose donc sur :

  • Sur la rééducation motrice, occupationnelle et orthophonique ;
  • Sur l’utilisation de médicaments pour soulager la spasticité afin de prévenir les convulsions ;
  • Sur l’utilisation d’appareils de maintien de la posture  qui aident l’enfant à s’asseoir, à s’allonger ou à se lever ;
  • Sur l’utilisation d’ orthèses / orthèses  pour contenir les déformations et pour fournir un soutien aux segments corporels blessés et pour faciliter la marche.

Le recours à la chirurgie vise essentiellement à lutter contre les conséquences de la spasticité avec des interventions telles que la chirurgie de fibrotomie percutanée  et le traitement par pompe à baclofène  ou à corriger les déformations squelettiques avec des ostéotomies.

La rééducation affecte le mécanisme de récupération d’une lésion du système nerveux central et peut faire appel à la plasticité neuronale , c’est-à-dire la capacité du cerveau à modifier sa structure et ses fonctions en fonction de l’activité de ses neurones (les cellules du système nerveux qui le font en haut).
La plasticité peut en quelque sorte influencer la “réparation des plaies” en aidant à la contenir et à la compenser.

La thérapie de réadaptation consiste donc dans la capacité à guider l’enfant avec une opportunité thérapeutique ou à prendre soin de l’enfant de la bonne manière, au bon endroit et avec la bonne consommation des ressources, en développant progressivement des solutions compatibles avec l’environnement qui l’entoure.

Il doit être clair que cette pertinence ne se traduit pas simplement par le choix d’un traitement dans le “menu” des preuves scientifiques. Le rééducateur doit d’abord « connaître » cet enfant ou comprendre son profil de fonctionnement par rapport aux différentes dimensions qui définissent son état de santé.

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